Ariès Philippe.
L'enfant et la vie familiale sous l'ancien regime.
Seuil, 1973.
Titre : | L'enfant et la vie familiale sous l'ancien regime |
Auteurs : | Philippe Ariès, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Seuil, 1973 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Etude historique consacrée à l'évolution de la famille et de la place de l'enfant dans la société, principalement du Moyen Âge jusqu'à l'époque moderne.
L'auteur développe deux thèses principales : La première concerne la place de l'enfant et la fonction de la famille dans la société traditionnelle, à savoir celle remontant au Moyen Âge : la durée de l'enfance est réduite à la période où l'individu est dépendant, lorsqu'il ne parvient pas à subvenir lui-même à ses besoins. En ce qui concerne sa socialisation, elle n'est pas avant tout assurée par la famille (« l'enfant s'éloignait vite de ses parents »[2] écrit Ariès) qui n'a d'ailleurs pas de fonction affective (même si les sentiments peuvent être présents). Ce sont en effet d'autres milieux tels que les voisins, amis, serviteurs, et surtout l'apprentissage qui socialisent l'individu. La seconde thèse discute des mêmes thèmes mais cette fois-ci pour les sociétés industrielles : pour Ariès, au moins à partir du XVIIe siècle, l'école se substitue à l'apprentissage et l'enfant est donc séparé des adultes. La famille se centre donc sur l'enfant et joue nécessairement un rôle affectif. Une des conséquences de ce que l'auteur appelle cette « révolution sentimentale » est la réduction du nombre d'enfants, visible dès le XVIIIe siècle avec la seconde phase de la transition démographique. |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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944 "15/17" ARI | documentaire | CDI | 11151 | Disponible |