Résumé :
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La moitié de la population mondiale est désormais urbaine, et c'est dans les villes que s'observent le mieux les mutations spatiales du monde contemporain : les logiques de la mondialisation y sont mises en scène dans la métropolisation, processus complexe associant étalement, hiérarchisation, spécialisation fonctionnelle, ségrégation... Dans ce contexte, deux thématiques prédominent dans la lecture des espaces urbains et de la ville. La première thématique, économique, décrit la ville comme un continuum d'opportunités : marché, nud de réseaux de transports, centre décisionnel... une ville globale dont l'influence s'étend à la Terre entière. Certains ont ainsi prédit la fin de la ville, puisque tout devenait indifféremment urbain, en réseau, donc continu. L'autre thématique, catastrophiste, décrit l'éclatement de la ville : relégation, aggravation des disparités, ségrégation, sécession. Ces lectures passent du global au local et rendent compte de la marginalisation sociale d'une partie de la population.
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